Stratégie de contenus : 5 astuces pour générer plus d’engagement sur les réseaux sociaux
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Stratégie de contenus : 5 astuces pour générer plus d’engagement sur les réseaux sociaux

Ils n’existaient pas il y a encore 10 ans, aujourd’hui plus personne ne peut vivre sans eux. Les réseaux sociaux nous entourent : posts sur Facebook, hashtags sur twitter, stories sur Instagram ou Snapchat, article sur Linkedin, emojis, reach… Peu de gens savent précisément comment les rendre efficaces. Pourtant ils sont indispensables à toute stratégie de contenus. Comment créer du contenu pour qu’il soit lu, commenté et partagé, en un mot « comment être engageant sur les réseaux sociaux? »


Si la première règle est évidemment de proposer à sa cible — fans ou followers — du contenu pertinent pour eux, qu’il soit documenté et innovant n’est pas toujours suffisant. Attirer l’attention de lecteurs gavés d’informations est tout un art.


1/ UN TITRE PERCUTANT


Le titre doit être accrocheur. C’est à dire interpeller, étonner, pourquoi pas choquer… et doit surtout donner envie de cliquer et de lire la suite.


La bonne vieille règle de communication AIDA est plus que jamais pertinente (Attirer l’Attention avant de susciter l’Intérêt, provoquer du Désir et ainsi pousser à l’Action.)


Or les lecteurs, notamment sur mobile, ont très peu de temps et consomment les contenus lors de temps réduits dits “content snacking”. C’est pourquoi les titres qui fonctionnent sont par exemple “Les 7 ou 10 règles d’or pour…”. En effet, le mobinaute — qui a encore moins de temps d’attention — aura tendance à rechercher un contenu pré-synthétisé, simple à lire et à mémoriser. Les titres ayant le plus de succès ont été analysés dans cette étude très interessante de buzzsumo.


Attention toutefois de ne pas tomber dans le racolage bas de gamme des accroches « clicbait » ou, excuse my French, “putaclic”. Par exemple : “136 entrepreneurs utilisent cette méthode imparable pour gagner en efficacité” ou “Vous ne croirez jamais ce que ce couple a enduré”. Ces titres conçus pour que les gens cliquent, fondés sur le teasing, le voyeurisme ou l’exagération fonctionnent la 1ère fois, mais détruisent à jamais notre crédibilité pour les futurs posts.


2/ UN CONTENU RÉPONDANT A 3 INJONCTIONS


INFORMER, transmettre une idée, expliquer un concept, une étude, développer les connaissances de son lectorat. Les lecteurs de LinkedIn notamment utilisent de plus en plus le réseau social comme un outil de développement personnel et de formation en ligne.



FAIRE RIRE OU ÉMOUVOIR, divertir bref faire passer une émotion. Les contenus attendrissants, drôles ou avec une promesse émotionnelle forte. Par exemple, Mattel lance une campagne virale pour encourager les filles à croire en leur rêves #CloseTheDreamGap. “A l’âge de 5 ans, les petites filles arrêtent de croire qu’elle peuvent devenir présidente, scientifique, astronaute…” ou bien Brut Nature diffuse une video avec l’accroche ‘aucun bébé n’arrive à survivre depuis 3 ans’ pour attirer l’attention sur le saumon d’élevage qui tue les orques.


INTERROGER ou CHOQUER, surprendre, créer la controverse, venir à l’encontre des idées reçues afin de lancer le débat et créer la polémique le cas échéant. Exemple les titres souvent polémiques de Dr @Laurent Alexandre.



3/ DES VISUELS FORTS ET DES VIDÉOS NATIVES



Plus la peine de préciser cet adage galvaudé, une photo équivaut à 1000 mots.

Les vidéos, images animées ou gif ont encore davantage d’impact. Pour améliorer cet impact et la complétion de ses vidéos (ie être visionné jusqu’au bout), notamment sur les mobiles, les vidéos doivent respecter certains codes : des sous-titres apparents ou des inter-textes (puisque le son est coupé par défaut) — les videos de brut ou du world economic forum en sont d’excellents exemples), un format carré ou vertical, une durée limitée (entre 30s et éviter de dépasser 1,30 min).

Les videos natives auraient 5 fois plus de chances d’être vues sur LinkedIn que les posts classiques.

Utiliser des stories comme ‘tête de gondole’ permettent aussi d’attirer du traffic vers son contenu. C’est le cas du patron du #slipfrançais @guillaume gibault qui renvoie vers son excellente chaine Youtube ‘Comment devenir entrepreneur, j’y vais mais j’ai peur’.


4/ LE POUVOIR DE LA LEGENDE


Désormais sur Instagram, c’est la légende qui va faire toute la différence. En effet, savoir rédiger ce petit texte a priori anodin est devenu un art. Seuls ceux qui maîtrisent l’art de la légende atteindront le Graal des réseaux sociaux : l’engagement. C’est à dire être liké, commenté ou partagé.

Pour ce faire, la légende devra être particulièrement réfléchie, pensée et travaillée pour raconter une histoire, authentique, si possible personnelle, en lien avec la photo ou le visuel. Elle devra être accompagnée des bons hashtags, mentionner avec un @ d’autres personnes, créer du lien, ou poser des questions afin de susciter des conversations et augmenter sa diffusion. Par exemple, cette légende du @worldeconomicforum a attiré mon attention par son décalage entre la comptine d’antan et le sujet relatif à l’IA et la robotisation.

Autres exemples, cet article de refinery29 est très documenté et éloquent sur le sujet des légendes instagram notamment, à travers les recettes d’instagramers influents. D’après Amber Venz Box, @venzedits Key to a successful caption: “Using a caption to start a conversation with my audience has always been a part of my feed. Adding in a question or provoking thought or experience and engaging with my followers in the comment section adds more life and meaning to the content and also builds community.


La légende devra être particulièrement réfléchie, pensée et travaillée pour raconter une histoire.


5/ ADAPTER LE FORMAT A LA PLATEFORME


Attention aussi au format ! Rien de pire que des visuels tronqués ou des vidéos non adaptées.


Pour adapter les visuels aux spécifications techniques d’une plateforme, il existe un outil magique, canva, qui devrait être enseigné partout! Alors s’en servir sans modération pour poster correctement le contenu en fonction de la plateforme où l’on se trouve. A noter, les vidéos ont évolué et se tournent désormais verticales ou carré. En effet, le format Vertical s’est imposé car il est optimal sur nos smartphones ! Il est parfaitement adapté aux selfies, aux vidéos centrées sur un « speaker ». Elles sont ancrées dans le réel et dans l’instant. Seuls 2% des utilisateurs de smartphones tournent leur téléphone à l’horizontale lorsqu’ils doivent visionner du contenu. Snapchat est vertical, YouTube et dailymotion ont adapté leur player à ce format devenu désormais un incontournable des contenus partagés.


EN CONCLUSION


En résumé, 5 règles d’or s’appliquent si l’on souhaite que son contenu soit lu et « engageant »: une adéquation à sa cible, un titre fort et retenant l’attention, des contenus visuels de qualité, adaptés à la plateforme de diffusion, avec des images ou vidéos toujours accompagnés d’une légende travaillée.


L’impact de sa stratégie de contenus se mesurera selon l’indicateur de performance (kpi) que l’on s’est fixé en amont de la diffusion et de ses objectifs : pour la visibilité, le nombre de vues, l’engagement ou observera le nombre likes, de partages, de commentaires, d’accroissement de traffic, de leads, voire d’achats.


Gabrielle Loeb


Digital dynamo est une société accompagnant la croissance des entreprises par la stratégie digital et la mise en oeuvre de leur communication numérique.

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